Nom français: Calopsitte ou perruche calopsitte
Nom Anglais: cockatiel
Nom latin: Nymphicus hollandicus
Taille: 32 cm environ
Poids: plus de 100g
Vie à l’état sauvage: Originaires d’Australie, elles occupent une large aire de répartition. Elles vivent au gré des pluies près des cours d’eau en petits groupes ou en couples.
En captivité: C’est une espèce qui s’est très bien adaptée à la vie en captivité (considérée comme domestique) si son environnement est spacieux et riche. Très robuste, elle s’élève relativement bien. Les couples sont souvent d’excellents parents.
Statut: Nombreuses à l’état sauvage, très répandues en captivité. Leur détention n’est soumise à aucune réglementation particulière.
Reproduction: la femelle pond entre 4 et 6 oeufs, les jeunes sont sevrés à 10 semaines mais restent encore parfois plusieurs semaines avec leurs parents. Les jeunes sont matures à 8 mois (de plus en plus précocement avec la domestication), il est préférable d’attendre la première année avant de les laisser se reproduire.
Dimorphisme sexuel: évident pour des oiseaux adultes chez les types sauvage (couleur naturelle) le mâ le dispose d’un masque jaune vif et d’un plumage gris foncé uni, alors que celui des juvéniles et de la femelles est rayé (leur masque jaune est aussi beaucoup plus terne, voire inexistant). Certaines mutations ne peuvent ê tre sexé es qu’à l’é coute du chant des subadultes ou par sexage ADN des juvé niles.
Espérance de vie: environ 20 ans (parfois 30 ans).
Comportement: la calopsitte :
- Est de caractère très sociable, curieuse et joueuse
- Est assez facile à apprivoiser (parfait comme premier oiseau)
- Est grégaire (ne supporte pas la solitude et a besoin de vivre avec des congénères de
- la même espèce)
- Est un super siffleur (les mâles) et reproduit facilement les airs qu’elle entend
- Peut être très bruyante, notamment par manque d ‘attention
- S’entend bien avec d’autres espèces (le plus pacifiste des oiseaux que j’ai jamais vu !)
- Est peu destructrice si elle a des enrichissements à disposition
Relation avec l’homme/problèmes rencontrés : La calopsitte est une boule d’amour si l’on a réussi à l’amadouer. Elle peut passer des heures sur l’épaule de son humain, à faire des câlins ou tout simplement être près de lui. Elle est si demandeuse qu’il est important qu’elle ait des congénères pour éviter de graves problèmes de comportement (sentiment de solitude quand l’humain est absent, imprégnation…). Si petite soit-elle, elle adore et a besoin d’un grand espace où elle peut se défouler à sa guise (plus sorties quotidiennes). De par son prix « raisonnable », sa taille et la facilité de s’en procurer, certains humains ont trop tendance à en accueillir une seule, sur un coup de tête souvent, dans une petite cage, en tant que « décoration.
Peuvent alors survenir des problèmes comportementaux tels que la déprime, la dépression, l’agressivité ou le picage. Certaines peuvent devenir également très bruyantes en signe de mécontentement.
Par ailleurs, de par sa nature assez peureuse, elle peut facilement paniquer et fuir si l’occasion se présente. Beaucoup de calopsittes sont ainsi perdues dans la nature. Les retrouver devient alors très difficiles, car elles peuvent parcourir plusieurs kilomètres d’une traite à l’instar de leur cousin cacatoès.
Santé: la calopsitte est un psittacidé plutôt robuste qui tombe rarement malade si l’environnement est bien entretenu. Comme beaucoup de perruches australiennes, elle aime grignoter au sol, et est donc sensibles aux vers intestinaux. Elle peut aussi porter et transmettre la PBFD (maladie du bec et des plumes), bien qu’elle y soit moins sensible que ses cousins cacatoès.
Vous envisagez d’adopter une calopsitte? Cliquez ici